Évolution du DPE : zoom sur les modalités et les changements

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Évolution du DPE : zoom sur les modalités et les changements

Récemment, une nouvelle version du diagnostic de performance énergétique vient d’entrer en vigueur. Le mode de calcul est revu avec cette évolution du DPE, afin qu’il soit non seulement fiable et lisible, mais de même plus proche de la réalité. Quelles informations contient ce nouveau DPE ? Comment sont établies les classes énergétiques des biens immobiliers ? Les réponses dans cet article.

Une technique de calcul unifiée

Le procédé, qui se base seulement sur les factures d’énergie, disparaît. Désormais, afin d’établir un diagnostic de performance énergétique, chaque diagnostiqueur doit se baser sur une analyse pointue du logement. Les caractéristiques du bien vont porter surtout sur l’isolation, les matériaux, tous les équipements de production d’eau chaude et de chauffage. Sachez que d’autres critères sont de même pris en ligne de compte, entre autres, la température ambiante ou encore l’occupation quotidienne du bien.

DPE : une seule étiquette au lieu de deux

Avant, les diagnostics de performance énergétique présentaient des notes de A à G dans deux étiquettes différentes, dont la première pour la consommation d’énergie et l’autre pour le GES. À partir de maintenant, ces deux étiquettes sont fusionnées en une seule. La consommation d’énergie et l’émission de gaz à effet de serre vont contribuer toutes deux à l’attribution de la note finale, de tout temps de A à G.

Et dans quel cas est-il obligatoire ?

De manière générale, fournir un diagnostic de performance énergétique pour la vente ou la location d’un bien immobilier est imposé par la loi dans certains cas, entre autres :

  • La vente d’un logement existant
  • La mise en location immobilière
  • Lors de travaux qui mènent à une construction neuve ou à l’agrandissement d’un bâtiment de plus de 150m²